Position des acteurs de la filière forêt-bois et des collectivités locales françaises engagées dans la transition écologique sur la révision de RED II (RED III)

La Suède fait toutefois un pas vers une définition restrictive de la biomasse ligneuse primaire. Proposée par le Parlement pour limiter l'utilisation de cette source d'énergie, cette définition parlementaire est critiquée par les professionnels du secteur qui lui reprochent d'entraver leur activité.
Toujours dans une perspective de compromis avec les eurodéputés, la présidence dit « envisager de ne pas autoriser de soutien financier à la biomasse ligneuse primaire utilisée dans les installations fonctionnant uniquement à l'électricité ». Elle propose aussi d'élargir le nombre d'installations devant se soumettre aux critères de durabilité.
La Fédération et d'autres acteurs de la filière forêt-bois écrivent, dans un courrier du 1ᵉʳ février : "Ainsi, les propositions du Parlement européen qui excluent des énergies renouvelables, plafonnent la biomasse ligneuse dite « primaire » et empêchent l'accès aux aides publiques pour cette source d'énergie seraient extrêmement dommageables pour la filière forêt bois et plus largement pour l'économie française : la remise en cause du bois-énergie, première énergie renouvelable en France, qui valorise les petits bois et les parties de l'arbre de moindre qualité, pénaliserait la gestion forestière et donc la résilience de nos forêts au changement climatique et aux incendies de forêt ainsi que la décarbonation de nos usages individuels et collectifs indispensable à la neutralité carbone."
> En savoir plus sur le cadre règlementaire européeen sur le bois énergie
La filière a lancé une pétition https://chng.it/f2yRxv4RCL
"Préservons la gestion durable des forêts françaises en soutenant le bois-énergie" pour une politique européenne en faveur des énergies renouvelables qui reconnaît la réalité du rôle de la biomasse dans la décarbonation de nos usages et dans la préservation des forêts françaises !