L'État à l'écoute des attentes de la filière

L'État à l'écoute des attentes de la filièreMercredi 16 mars s'est tenue la clôture des Assises nationales de la forêt et du bois par les ministres de l'Agriculture, de la Biodiversité, du Logement et de l'Industrie. Les élus de la Fédération nationale des Communes forestières se sont mobilisés auprès de tous les acteurs de la filière forêt-bois pour ces Assises.

Elles ont permis d'aboutir à une vision forestière partagée, inscrite dans une stratégie de long terme et déclinée en mesures concrètes. Cet engagement marque une véritable volonté de répondre aux défis environnementaux, sociétaux et économiques auxquels la forêt française fait face aujourd'hui.

Une vision forestière définie autour de 4 piliers :

  • Relever le défi de la connaissance pour dresser un état détaillé de la forêt, suivre et anticiper ses évolutions, et accompagner les propriétaires forestiers dans leurs choix face au changement climatique.

  • Poursuivre et pérenniser les financements dédiés au renouvellement de forêts plus résilientes et riches de biodiversité.

  • Investir massivement pour assurer l'innovation et la compétitivité de la filière industrielle bois.

  • Expérimenter des nouvelles formes de dialogue national et territorial pour la conduite des politiques forestières et pérenniser la dynamique des Assises.

La FNCOFOR salue :

La mise en place d'un financement pérenne. L'État va mettre en place un financement dédié au renouvellement forestier de 100 à 150 millions d'euros chaque année à partir de 2024, mobilisant notamment les outils de la finance carbone.

Le rôle de l'élu repositionné par l'État comme étant l'interlocuteur privilégié entre la forêt et la société. « Une politique fores- tière ambitieuse ne se construira pas sans la société [...] Nous comptons évidemment sur les élus des Communes forestières pour jouer un rôle d'interface et nous accompagnerons leurs initiatives et renforcerons la notion d'élu référent. » Julien DENORMANDIE.

Les objectifs qualitatifs, chiffrés établis concernant la diversification des espèces qui reste un enjeu majeur pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Le renforcement des programmes de recherche et développement notamment sur les essences secondaires.

Le dialogue constructif engagé avec les ONG. Début mars 2022, nous avons publié en même temps des déclarations pour condamner les actions de vandalisme et agressions verbales envers les entrepreneurs de travaux forestiers.

Les conclusions présentées confortent aussi des propositions publiées début février par la filière dans son Manifeste commun.

Concernant la contractualisation, il est indispensable que l'État soutienne le travail déjà engagé par les Communes forestières. Le contrat est un outil qui doit évoluer pour être déployé sur tout le territoire. À ces fins, la FNCOFOR a identifié un ensemble d'actions à mener qui devront être réalisées en collaboration avec l'ONF et grâce à la présence de personnel qualifié sur le terrain. L'État doit s'en- gager à ce que l'ONF traite de manière équivalente toutes les forêts publiques, les domaniales comme les communales.

La FNCOFOR aux côtés de la filière reste mobilisée et engagée pour la mise en oeuvre opérationnelle de ces mesures.

 

A télécharger :

Revoir le direct de la clôture des Assises de la Forêt et du Bois du 16 mars 2022